DataStream aide Conservation Halton à créer des moments de révélation

Dès 8 h du matin, Kim Funk charge son camion de bottes-pantalon, de matériel d’échantillonnage de l’eau et d'une bonne dose d’anti-moustique, prête à prendre la route. C’est un matin typique pour l’écologiste responsable de la surveillance aquatique à Conservation Halton, un organisme qui gère un bassin versant de 1 000 kilomètres carrés à l’ouest de Toronto.

La plupart du temps, de mars à novembre, Mme Funk se rend sur l’un des 94 sites de surveillance de l’office de protection de la nature, où elle recueille des données sur des sujets aussi divers que la température de l’eau, la charge en nutriments ou les insectes aquatiques.

Des tests réguliers peuvent démontrer si les efforts de reconstruction des berges améliorent l’habitat des poissons. Ou si de nouvelles clôtures pour le bétail sont nécessaires pour faire face aux pics de nitrates dans un cours d’eau. Ou encore comment un ruisseau se compare à un autre dans le bassin versant.

« Si l’on ne fait pas de suivi, nous n’avons aucun moyen de savoir s’il y a un impact », explique Mme Funk. « En étant capable de revenir sur un site année après année sur le long terme, nous pouvons voir comment les choses évoluent ».

C’est un travail crucial qui se déroule partout en Ontario. Les homologues de Mme Funk dans d’autres offices de protection de la nature et groupes de surveillance de la province recueillent également des masses d'informations. Cependant, leurs résultats finissent souvent dans des bases de données exclusives ou des feuilles de calcul Excel.

« Il serait impressionnant de voir la quantité de données qui existent réellement, au lieu qu’elles soient toutes cachées dans les salles de serveurs de chacun », dit-elle.

Une plateforme à accès ouvert

Aujourd'hui, elle contribue à faire émerger ces données grâce à Great Lakes DataStream. Ce nouveau portail de données en ligne, dont la publication est prévue cet automne, facilite l’accès, la visualisation, le partage et la comparaison des ensembles de données sur la qualité de l’eau dans la région.

Étant l’un des premiers groupes à partager des données sur Great Lakes DataStream, Conservation Halton n’a pas eu besoin de beaucoup de persuasion pour y prendre part. « Nous sommes toujours intéressés à trouver de meilleurs moyens et des moyens plus faciles de partager les données », dit MmeFunk. « Cela correspond exactement à ce que nous recherchons ».

La prise en main du système n’a pas pris beaucoup de temps non plus. « Il n’est pas très compliqué d’y introduire ses données », dit-elle. Et lorsqu’elle a eu des questions, elle a obtenu des réponses en quelques minutes. « L’assistance technique de DataStream a été géniale ».

« Je suis une grande fan »

Selon Mme Funk, DataStream offre de nombreux avantages. Tout d’abord, il est pratique de tout avoir en un seul endroit. Désormais, lorsque quelqu’un demande une statistique spécifique, elle peut facilement faire appel aux paramètres et envoyer un lien au lieu de fouiller dans ses fichiers.

Elle aime également la façon dont les outils de visualisation de la plateforme aident ses collègues à communiquer avec les propriétaires fonciers - une partie importante du travail de Conservation Halton, puisqu’une grande partie du bassin versant est privée.

Dire à un agriculteur que le niveau de nitrate de son ruisseau est de six ne signifie peut-être pas grand-chose pour lui, explique-t-elle. Mais lorsque vous pouvez lui montrer des graphiques et des cartes dynamiques et comparer sa propriété à celle de son voisin, le déclic se produit. « Tout d'un coup, c’est la révélation », explique Mme Funk.

Et cela fait de Kim Fung une grande fan de DataStream. « J'espère que d’autres personnes y adhèrent et commenceront à soumettre des données », dit-elle.

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